La République du Centre paru le 28/05/15
Sportifs, gare à la mort subite
Trois cardiologues animent ce soir une conférence sur le thème de la mort subite du sportif. Leur objectif : informer sur ces risques encore méconnus et inciter à la prévention.
L’image d’un jeune footballeur s’effondrant brutalement sur le terrain a marqué les esprits. Mais la mort subite du sportif ne concerne pas que la compétition. Les amateurs aussi peuvent être touchés.
Or, cette cause de décès est encore mal connue. Le Dr Olivier Fichaux, cardiologue du sport à Orléans et président de l’association Parcours santé orléanais, souhaite sensibiliser sur ce « phénomène de société » qui provoque 1500 décès par an en France. « Un chiffre probablement sous-estimé », d’après ce médecin.
La conférence va attirer sportifs, entraîneurs, éducateurs sportifs et médecins mais elle s’adresse aussi au grand public.
Qu’est-ce que la mort subite du sportif ?
C’est un décès par arrêt cardiaque lors d’une manifestation sportive ou dans les heures qui suivent. Tous les sports sont concernés, que ce soit une pratique amateur ou professionnelle. C’est un phénomène encore trop méconnu, mal décrit, mal pris en charge.
Qui peut être touché ?
Tout le monde, quel que soit l’âge ou le sport. La cause est différente en dessous de 35 ans (maladie génétique) ou au-dessus de 35 ans (maladie au niveau des artères). La chose importante, c’est que le sport, c’est bon pour la santé, ça ne crée pas de maladie mais ça en révèle. Ça peut être dramatique et on peut se mettre en danger.
Existe-t-il des signaux d’alerte ?
La plupart du temps, il y a des signes annonciateurs que les gens méconnaissent ou sous-estiment. Des douleurs à la poitrine, des palpitations, un essoufflement ou un malaise en lien avec un effort – ne serait-ce que monter un escalier – doit amener à consulter.
Vous insisterez sur la prévention.
Notre but est de faire de la prévention. Je parlerai des recommandations en matière de visite médicale. Il faut que la prise en charge soit à la fois individuelle et collective.
Que faire, sur le moment, face à quelqu’un qui fait un malaise ?
Il faut alerter les secours, masser et défibriller. Pour cela, mieux vaut être formé aux manœuvres de réanimation. Il faudrait que ce soit un réflexe.
paru le 22/01/15
Une première réussie pour Pro Timing
Tout est parti d’une idée qui a germé dans les têtes d’Alexis Chenu et de ses équipes à Pro Timing. Une volonté d’aider le plus grand nombres, de se mettre au service de l’athlétisme et de la performance de tous.
« Beaucoup de coureurs n’ont jamais eu l’occasion de faire un test VMA, alors on s’est dit que l’on pouvait l’organiser ». Bientôt rejoint par l’ASFAS pour l’aspect organisation et la Ligue du Centre, Pro Timing a donc, vendredi soir dernier, mis en place un test, ouvert à tous et gratuit, au stade Colette Besson.
La VMA, c’est la Vitesse Maximale Aérobie, qui, pour simplifier, représente la vitesse de course à partir de laquelle une personne va commencer à consommer le plus d’oxygène. Importante en course ou à l’entrainement, elle fixe des paliers, des limites.
« Tout le monde va avoir un bilan, réalisé par Patrick Roullet, qui lui permettra de connaître des références sur 10km, semi ou marathon et d’adapter ensuite, toujours grâce à la VMA, des entraînements spécifiques.
Se fier au résultat
C’est donc un plus pour les 75 participants venus se tester vendredi soir. « Je trouve ça plutôt bien une telle organisation. Je vais pouvoir savoir quelle est ma limite, ne pas faire n’importe quoi, j’aurai moins de stress à me dire que je peux aller un peu plus loin que maintenant sans prendre de risque », témoignait Eric Joseph venu d’Ormes pour l’occasion. Il était rejoint sur ce point par Céline Queraud (Orléans), elle aussi non licenciée : « C’est la première fois que je fais le test VMA. Je commence la compétition et j’ai envie de progresser. Je vais pouvoir me fier au résultat. En plus c’est bien rodé, l’organisation est bonne avec des pros qui nous encadrent. Il faut renouveler l’expérience ». Pro Timing sait maintenant ce qu’il a à faire …
La Republique du Centre paru le 10/10/14
Protiming progresse au pas de course !
Alexis Chenu a créé son auto-entreprise de chronométrage voilà un an seulement, à Jargeau. Mais son rythme est rapide et ses ambitions élevées.
Protiming est une toute jeune auto-entreprise puisqu’elle a été lancée en octobre 2013, à Jargeau. Cependant, son dirigeant, Alexis Chenu, 34 ans, n’est pas nouveau dans le métier. Sportif, ancien étudiant de la fac de sport d’Orléans, il a longtemps travaillé chez un concurrent avec qui il a quelques démêlés.
Il espère que ceux-ci se règlent rapidement pour vraiment prendre son essor et changer de statut. Car il est, aujourd’hui, obligé de refuser des contrats. En un an, il a déjà assuré une vingtaine d’événements sportifs et espère pouvoir au moins doubler son activité l’an prochain.
Le cœur d’activité de Protiming est le chronométrage des coureurs, grâce à une puce glissée dans leur dossard ou à leur cheville, et reliée par radio-identification à un système informatique pour un affichage en temps réel.
Mais l’activité d’Alexis Chenu ne se limite pas là. Il se rend sur le terrain, dans la région (le Marathon d’Orléans, les Foulées de Meung-sur-Loire, le Raid saranais…) mais aussi en vendée, à la Roche-sur-Yon qui a rassemblé près de 8.000 coureurs ou aux Foulées du Gois …
Un drone filme l’évènement
Sur place, il reconnaît le parcours. Puis propose aux organisateurs de s’occuper de leur communication via son site Internet : informations, slogans, envoi de courriels aux anciens participants, gestion des inscriptions, relation avec des équipementiers, etc.
Le jour même, il se rend évidemment sur les lieux, accompagné d’intervenants. Pour installer ses capteurs au sol, son arche gonflable, ses tablettes numériques, ses dossards jetables (il en a utilisé 40.000 depuis le début). Et son drone, avec lequel un de ses collaborateurs filme, depuis trois mois, les évènements.
Après la course, il envoie des statistiques aux organisateurs, à la presse, etc.
Il propose aussi ces différentes prestations d’hébergement sur son site hors organisation et déplacement sur place. Une offre qui vaut à Protiming.fr de recevoir 30.000 visites mensuelles.
Et le jeune homme, père de trois enfants, a de l’ambition, car s’il s’est rapproché d’une entreprise électronique orléanaise innovante pour lancer de nouveaux produits de haute technologie connectés. Ils devraient notamment être destinés aux programmes d’entrainement des particuliers. Il pense, de plus, proposer ses propres événements sportifs estampillés Protiming !
S’il travaille aujourd’hui de chez lui, à Jargeau, il n’exclut pas de déménager. A suivre … au pas de course !
Loiret Eco paru le 28/09/14
Protiming, au service des sportifs connectés
Spécialisée dans la communication événementielle sportive et le chronométrage d’évènements sportifs, l’entreprise créée par Alexis Chenu mise sur les technologies nouvelle génération, transpondeurs et cartes à puces chevillés … au corps.
Besoin d’un repérage d’une zone d’arrivée pour 1000 coureurs ? De disposer d’une vidéo de la course diffusée sur la chaîne Youtube dédiée ? Envie d’être dégagés des démarches d’autorisations préfectorales et de celles relatives à la protection civile ? Nécessité d’être épaule dans la recherche de sponsors ? Quelle que soit la discipline couverte (triathlon, running, ski, rollers, cyclocross, chiens de traînaux …), l’entreprise créée en octobre 2013 par Alexis Chenu couvre les manifestations sportives de A à Z. « Nous intervenons aussi bien en amont pour la communication pré-événement par le biais d’emailings, de plaquettes, de diffusion sur les réseaux sociaux, que sur l’évaluation à posteriori par sondage individuel auprès des sportifs, restituée à l’organisateur sous forme d’analyse détaillée » explique le jeune chef d’entreprise, sportif lui-même, passé par un sport/études foot et l’UFR Staps de l’université d’Orléans. S’il intègre réseaux sociaux, vidéos, et bientôt Appli Iphone dans les stratégies de ses clients, Alexis Chenu mise sur la RFID. Et propose désormais aux coureurs des dossards personnalisés et jetables, avec transpondeurs intégrés. Une simplification côté logistique qui se substitue aux puces électroniques auparavant intégrées aux chaussures, et qu’il fallait restituer en fin de course. « Les résultats sont transmis à chacun par SMS, et le diplôme d’après course téléchargeable sur le net » complète-t-il. Une exigence dans la fiabilité des process qui a permis à Pro Timing d’être homologuée par la Fédération française d’athlétisme. Il l’espère bientôt suivie d’une autre homologation (« un sésame ! »), celle de la Fédération française de triathlon. Quatre mois après son lancement, les commandes des associations, collectivités et entreprises affluent. Trail urbain d’Orléans, 2e éditions de l’Asfas Triathlon, Foulées d’Orléans, de Saran, Semi-marathon de Montargis, mais aussi Tours, Brest, La Roche-sur-Yon, Paris, Bordeaux, Sancerre, Meudon … : une trentaine de dates figurent déjà à son carnet de commandes. « Avec 6000 épreuves de running chaque année, le potentiel est énorme » se projette-t-il.
Une communauté Pro Timing
La république du centre paru le 14/02/14
Comment classer les dizaines de coureurs sur la ligne d’arrivée ? Outre ses dossards à puce, Pro Timing peut aussi se charger de toute l’organisation.
Attention votre dossard est porteur d'une puce ! C'est le c'ur de l'activité de Pro Timing, auto-entreprise créée en octobre dernier par Alexis Chenu, 33 ans. Le jeune homme, qui travaille chez lui à Jargeau, doit bientôt la transformer en société. Il est aidé par celui qui pourrait devenir son associé, plus des intervenants, lors des courses.
Grâce à la puce, qui communique, par radio-identification, avec des bandes électroniques posées au sol et reliées au logiciel de Pro Timing, il n'y a ainsi plus de contestation possible pour le classement des coureurs, même s'ils sont des milliers.
Mais l'activité de Pro Timing va bien au-delà. L'entreprise peut prendre en charge toute l'organisation de l'événement sportif. Ce qui suppose, six mois à l'avance, de se rendre sur place, de découvrir les lieux, de prendre des informations.
Location de matériel
Pro Timing se fait alors consultant. L'entreprise gère la communication, les supports, lance l'information sur les réseaux sociaux, et propose, pour le jour même, une vidéo du parcours.
Alexis Chenu envoie des SMS aux habitués. Les inscriptions se font sur le site de Pro Timing. Il abonne les athlètes à une newsletter. Il crée aussi une appli Smartphone grâce à laquelle les coureurs ont accès à toutes les informations.
Les dossards, munis de leur puce, sont ensuite imprimés au prénom du coureur, selon la charte graphique de l'événement. Les résultats tombent directement sur le logiciel, des tablettes et des écrans géants. L'entreprise propose aussi du matériel en location, telles que des arches gonflables pour symboliser la ligne de départ. Une enquête de satisfaction est ensuite réalisée.
Pro Timing n'est évidemment pas le seul sur ce marché : « Aujourd'hui, 70 % des courses sont gérées de façon électronique. Notre valeur ajoutée, c'est le consulting, avant et après la course », explique le jeune homme.
Alexis Chenu a débuté par une opération à Brest, puis par le trail urbain de la reine Blanche à Orléans, en décembre. Orléans où aura lieu le Run and bike, ce week-end. Début mars, il s'occupera du festival des sports à Tours. Il a, ainsi, un programme de trente événements d'ici juin. Et estime qu'une soixantaine de dates par an constituerait un bon rythme. Il espère rentrer dans ses frais cette année et doubler son chiffre d'affaires l'an prochain. Difficile pour lui de donner le prix de ses prestations (qui peuvent atteindre 15.000 euros) : il varie selon les attentes des organisateurs et le nombre de coureurs.
Une chose est sûre : le chemin parcouru, depuis octobre, est déjà riche et Alexis Chenu ne regrette aucunement de s'être lancé dans la course !
Carole Tribout
carole.tribout@centrefrance.com